Ma vision d'une (énième) série Batman

 Si vous me suivez, vous avez dû constater que j'avais un certain interêt pour Batman et sa mythologie.

À tel point que, comme pour Zelda, j'ai développé ma propre vision pour une nouvelle série (de préférence animée) sur ce super-héros ténébreux.

Et comme pour Zelda, cette série rêvée reste hypothétique et au mieux un fantasme de geek. Globalement pour les mêmes raisons (les droits d'adaptation, mon manque d'expérience dans l'industrie) et surtout moins prioritaire.
Car autant Zelda, hormis les mangas, on attend encore une adaptation (en film ou en série, en animation ou en live-action) de la licence qui fasse oublier le dessin animé de 89, autant Batman, on en a tout autour du ventre des adaptations que ce soit en film, série ou jeux vidéo.
D'autant que la série que j'ai en tête serait grosso modo un reboot de la série animée de 92, reprenant notamment le ton et l'esthétique.

Mais ça reste tout de même un projet coup de cœur que je me permets de partager ici pour ceux et celles que ça intéresse.

La spécificité

Pour commencer, elle aura pour particularité de davantage se focaliser sur la Bat-family — en tout cas, lui donner une importance majeur et montrer comment elle a pratiquement sauver la vie de Batman que ce soit en tant que justicier ou en tant qu'être humain, tout comme il a sauvé et inspiré ses protégés.

Car il faut savoir qu'on parle d'un type qui s'habille chaque nuit en chauve-souris pour combattre des criminels... car lui même a perdu sa famille étant enfant et qu'il n'arrive pas à en faire le deuil. Il est donc selon moi naturel qu'il trouve le salut et la guérison auprès d'une nouvelle famille, quitte à briser son image de héros solitaire à laquelle beaucoup de fans, d'auteurs et d'éditeurs semblent y tenir. D'abord une famille de substitution, puis qui deviendra progressivement une vraie famille (bien que recomposé), incluant même mariage et enfants.
Jusqu'à faire de la famille à un des thèmes majeurs de la série.
Et ainsi tordre le cou à l'idée reçu comme quoi Batman est condamné à être malheureux et solitaire car plus efficace ainsi — alors que selon moi, ice serait malsain pour lui et ne fera que le sombrer dans la folie et la dépression en continuant dans cette voie à long terme.

Cela implique de ne plus réduire ses différents membres à des sidekicks, à des faire-valoir, et bien d'en faire des protagonistes à part entières, leur accorder des moments de gloires et même d'avoir le propre antagonistes parmi les méchants traditionnelles.

En gros, ce serait le genre de série où Robin (le premier, à savoir Dick Grayson) serait introduit dès le premier épisode. Voire, dont les premiers épisodes (s'il s'agit d'une série à suivre avec un ordre chronologique d'épisodes) seraient consacrés à ses origines jusqu'à en faire le personnage principal et suivre son point de vue quand il apprend à connaître Batman, son passé, Gotham et les super-criminels qu'ils devront affronter chaque nuit.

Les membres de la Bat-family

Alors, ma vision de la Bat-family pourrait différer de celle des comics qui inclut d'anciens Robins, d'anciennes Batgirls, un chien, un diablotin fan de Batman venu d'une autre dimension, la cousine de Bruce Wayne qui serait grosso-modo Batman avec des nichons, j'en passe et des meilleures...
Déjà, elle comptera moins de personnages, histoire d'éviter de se disperser et se retrouver avec des personnages redondants et superflus.

Sûr, on aura Alfred le majordome, présent depuis le tout début (et avec un passé d'agent secret britannique), le premier Robin (Dick Grayson) qui deviendra par la suite Nightwing et Barbara Gordon, fille du commissaire Gordon, en Batgirl.
Pour leur remplaçants, c'est moins sûr.

Déjà, concernant le second Robin, Jason Todd, j'ai déjà du mal à comprendre ce qui a incité à Batman à faire du nouveau Robin un gamin des rues juste parce qu'il l'a surpris en train de lui voler les pneus de sa Batmobile. Et puis de ce que j'ai compris, il n'était pas super populaire auprès des fans lui reprochant d'être arrogant, turbulent, agressif et limite pleurnichard, ce qui l'a conduit à se faire tuer par le Joker et ressusciter en tant que Red Hood où il vire complètement criminel, devenant ainsi le plus grand échec de Batman. Et même là, j'ai du mal à concevoir qu'il soit toujours inclut dans la Bat-family alors qu'il a moins de scrupule à tuer et à se servir d'armes à feu. Aussi, le jeu Arkham Knight a réussi à me faire détester le personnage de manière viscérale.
Donc même si dans mon histoire je dois inclure Jason Todd, ça m'arrangerait de ne pas en faire un Robin ni même un membre de la Bat-family et à la place d'en faire directement Red Hood et plutôt un reflet sombre de Robin, genre ce que ce serait devenu Dick si au lieu de combattre le crime et rétablir la justice aux côtés de Batman, il aurait laissé son désir de vengeance prendre le dessus jusqu'à devenir lui-même un criminel et précisément ce que Batman et Robin cherchent à éviter.

Quand à Tim Drake, le troisième Robin... Ben (AVIS À L'EMPORTE PIÈCE) mon principalement souci avec lui c'est que je ne peux m'empêcher d'y voir juste Dick Grayson 2.0, ayant la même dynamique avec Batman qu'avec son prédécesseur (le mentor aigri et le disciple plus enjoué), juste là pour remplacer un Jason Todd mort et un Dick Grayson qui a décidé de faire cavalier seul et a déjà troqué son costume de Robin pour Nightwing.

Damian Wayne à la limite, j'y vois plus la légitimité de l'inclure dans la Bat-family, étant le fils biologique de Batman. Ça et le potentiel d'en faire un Jason Todd en mieux. Cela dit, cela implique de rendre officiel la liaison entre Batman et Talia al Ghul.

Quant à Batgirl, bien que je ne sois pas opposé à l'idée d'inclure les super-héroines qui l'ont remplacé dans les comics, il est pour exclu de la rendre paraplégique et la réduire à la geek dans la fauteuil. Même après s'être fait tiré dessus. Au pire, elle récupère et reprend du service après une période de convalescence.
Car ouais, autre avis impopulaire et petit coup de gueule, je suis profondément dégouté de son traitement dans les comics et en particulier dans the Killing Joke. Et j'ai beau savoir que l'auteur, le très estimé Alan Moore, a exprimé des regrets par rapport à ça, je le tiens toujours pour responsable — surtout que de ce que j'ai compris, son narratif confirme que c'était SON idée, qu'il avait eu assez de scrupule pour demander la permission de son éditeur mais pas assez pour revoir son scénario après qu'il ait eu le feu vert avec trop d'enthousiaste.
Et puis la faire passer d'une justicière autodidacte et compétente à une hackeuse car sa condition ne lui laisse pas d'autres choix pour se rendre utile dans la lutte contre le crime que de passer des heures devant des écrans d'ordinateurs dans le noir comme n'importe quel geek... On ne peut pas dire qu'elle ait gagné au change. Elle a plus été nerfed qu'autre chose. D'autant que ce n'est pas comme si Batman avait déjà un super-ordinateur pour l'aider dans ses enquêtes. 
Bref, le traitement de Batgirl dans les comics ait une juste une preuve qu'il y a un problème de sexisme dans cette industrie (en plus de la manière dessiner ses héroïnes de manière exagérément sexy). Surtout en voyant leur homologue masculin survivre à pire qu'une balle dans l'estomac sans finir invalide pour autant.
Quant à représenter les personnes en situation de handicap, je suis qu'il y avait de meilleures façons d'en introduire un plutôt qu'en estropiant une super-héroïne populaire.
Fin du coup de gueule.

Batwoman, la cousine de Bruce Wayne que je décris comme en étant la version gender-swapped de son cousin... Franchement, à part la mettre en couple avec Renee Montoya, je n'ai aucune idée de quoi faire de son personnage.

Par contre, je rêve d'inclure dans la Bat-family une Catwoman repentie qui finit par se marier avec Batman (car oui, je suis un BatCat shipper) et lui fera une fille, Helena, qui dans un futur lointain pourrait devenir la successeuse de son père avec un costume proche de Batman Beyond (je ne l'invente même pas, c'est déjà arrivé).
Catwoman que je vois plus comme une anti-héroïne que comme une méchante assoiffée de sang et de pouvoir comme dans ses plus anciennes itérations. Elle n'a certes pas le même code moral, ni les mêmes idéaux ou des motivations aussi nobles que Batman et ses protégés mais n'est pas foncièrement mauvaise pour autant, juste une cambrioleuse pragmatique et cynique qui a sa fierté et a grandi dans les quartiers difficiles de Gotham, dans la pauvreté et le mauvais côté de la loi et contrainte de voler pour survivre mais qui a toujours le potentiel de devenir un Robin des Bois des temps modernes. De plus, elle vole surtout aux riches et autres gangsters mais jamais aux prolos et ne tue que par nécessité.

Le personnage de Batman

Avec tout ça, j'en oublie le plus important... Batman lui-même.

J'ai évoqué plus tôt que je souhaitais donner plus d'importance à la Bat-family, ce qui ne veut pas dire pour autant négliger le personnage central, juste pas lui donner plus d'importance qu'il n'en a déjà.
D'autant que les protagonistes à tendance égocentrique et m'as-tu-vu, limite syndrome du personnage principal, c'est un peu ma bête noire.

Ça mis à part, ma vision est très proche de son itération dans la série animée de 92, notamment l'épisode Remords (ou I Am the Night en V.O.) où on le voit au bord du burn-out en début d'épisode, où il se dit fatigué et se demandant si ce qu'il fait sert vraiment à quelque chose.

L'idée est d'avoir un Batman plus self-aware, conscient malgré ses prouesses et ses capacités hors du commun, il n'est pas un faiseur de miracle, qu'il n'est pas Superman et ne le sera jamais, juste un gosse de riche privilégié sans super-pouvoirs qui ne s'est jamais complètement remis de la mort de ses parents et qui pour combler sa douleur se réfugie dans les ténèbres habillé en chauve-souris.
En gros ce serait le genre de héros à vous réciter les paroles de la chanson Je ne suis pas un héros de Daniel Balavoine tant c'est ainsi qu'il se soit.

Mais il est surtout important de rappeler que malgré son air taciturne et qu'il n'aille pas de main morte comment il s'occupe des criminels, il n'est pas dépourvu de compassion ou d'empathie, bien au contraire.
Après tout, on parle d'un mec qui a tellement souffert de la mort de ses parents qu'il ne le souhaite à personne, pas même à son pire ennemi. Qui par conséquent fais ses trucs de super-héros pour s'assurer que personne n'ait à souffert comme lui a souffert, ce qui en fait un héros digne de ce nom.
Et ce qu'il porte le costume ou pas. En fait même en temps que Bruce Wayne le play-boy milliardaire, plus avenant et social que son autre identité, il se dévoue à améliorer la vie de ses concitoyens en gérant une association d'aide aux victimes, participant à des œuvres caritatives et humanitaires et même favorable au développement d'une économie écologique. Histoire de rappeler qu'on peut être pété de thune ET œuvrer pour le bien commun (voire pour la planète) avec un telle somme... pas comme certains milliardaires de notre réalité dont je tairais le nom. D'autant que Batman, quand il repère un politicien ou un homme d'affaire corrompu dans son entourage, il s'arrange pour qu'il finisse devant la justice, il ne le couvre pas comme si c'était son meilleur pote.

Aussi, bien que je voudrais faire de la Bat-family la bouée de sauvetage de Batman, il serait important de souligner qu'il a des scrupules à entraîner des innocents dans sa lutte contre le crime, surtout des gosses et à plus forte raison son propre pupille ou la fille d'un de ses plus précieux alliés. Sans parler de l'idée que ses ennemis pourrait se servir de ses protégés contre lui.
C'est pourquoi, il sera d'abord réticent à l'idée de laisser son pupille combattre le crime à ses côtés en tant que Robin (ce qui avec le choix du nom et costume sera plus l'initiative de Dick) ainsi qu'une adolescente plagier son symbole pour en faire de même et acceptera de les prendre sous son aile uniquement pour les superviser, s'assurer qu'ils ne mettent pas bêtement leur vie en danger à jouer les héros. Et aussi assurer qu'ils deviendront de meilleur super-héros que lui ne l'a été, quitte à se montrer sévère à leur égard.

En gros, ma vision de Batman... serait l'antithèse de celle de Frank Miller (notamment dans son tristement célèbre All Star Batman & Robin).
Déjà, il n'est pas un sadique, il ne prend aucun plaisir à être Batman (pour lui c'est plus un devoir moral qu'autre chose) et à tabasser des bandits, ne se considère pas supérieur à ses confrères de la Justice League — et même mieux, il les respecte, surtout des figures comme Superman et Wonder Woman, comme il respecte ses alliés, ne traitera jamais son majordome comme un esclave, le considérant plus comme un confident et même un père de substitution, et surtout ne brutalisera jamais un gosse et encore moins un qui vient de perdre ses parents comme lui. Au contraire, il fera tout pour aider ledit gosse à surmonter une telle perte et à aller mieux, même si au final ça l'amène malgré lui à en faire son disciple.

J'ai également en tête un scénario où Batman finit par mettre la main sur l'assassin de ses parents, Joe Chill, et vite comprendre que contrairement aux criminels qu'il a l'habitude de combattre, c'est juste un pauvre type dans la dèche qui a agi sans réfléchir et rongé par le remord avec le temps. Car je trouve intéressant que Batman soit "né" par inadvertance d'un geste impulsif d'un tocard tout ce qui a de plus pitoyable... un peu dans le même esprit que l'épisode l'Homme qui tua Batman de la série animé où celui-ci est présumé mort, tué par un truand empoté et inoffensif qui se voit ainsi propulsé à la célébrité pour cela.
Il aura peut-être droit à une rédemption mais venant de moi, n'attendez pas une de bêtes et simples (et surtout mièvres) réconciliations où "tout est pardonné" et on nous fait fermer les yeux sur le fait que l'un des protagonistes s'en est criminellement pris à l'autre ou à ses proches alors qu'ils n'avaient rien demandé, plus d'une fois, voire avec acharnement, de son propre chef et qui en en l'occurence a irrémédiablement anéanti l'enfance d'un gosse en le privant de ses parents pour un collier de perles. Pour Chill, sa seul rédemption possible c'est qu'il paie de sa vie en sauvant celle Batman ou sa famille (vu que j'en fais la principale thématique).

James "Jim" Gordon

Une petite aparté concernant le commissaire Gordon (qui sera probablement introduit en tant que capitaine de police avant de monter un grade), père de Batgirl et un des plus précieux alliés de Batman (après Alfred) car il y aura probablement un parallèle entre le super-héros et le policier, comment les deux assument leur rôle de père (de famille ou spirituel), comment ils gèrent leur famille ou leur groupe respectif (la Bat-family pour l'un, le GCPD pour le l'autre) et font le ménage au sein dans leur cadre professionnel. Ça plus le fait que tous deux se sont fixés pour objectif de faire de Gotham une ville plus sûre.

Si je ne l'inclus pas officiellement dans la Bat-family malgré son lien de parenté avec un ses membres, c'est qu'il n'est pas censé connaître la vraie identité de Batman ou de ses protégés, pas même que sa fille mène une double vie. Cela dit, étant policier de son état, il y a de fortes choses qu'il finisse pas le découvrir et que cela suscite des tensions entre lui, son allié masqué et surtout avec sa fille avec qui il est très protecteur. Même que c'est précisément parce que sa fille est impliquée qu'il finira par se fâcher avec le super-héros... avant de l'accepter, de comprendre que c'était la décision de sa fille d'être Batgirl, qu'elle agit pour la bonne cause, qu'elle a déjà fait ses preuves et qu'il a de quoi en être fier. Cela dit, il aura intérêt à garder cela secret au risque de compromettre sa carrière.

Pour ce qui est de la famille de Gordon, il sera probablement plus simple d'en faire un père célibataire (divorcé ou veuf, au choix) qui élève sa fille seule à l'image de la série animée (et vraisemblablement des jeux Arkham). Parce que si on s'en réfère aux comics... c'est compliqué. Entre le fait qu'il y ait une autre Barbara qui est sa femme (ou ex-femme) et que celle qui deviendra Batgirl semble osciller entre fille et nièce de Gordon.

Les méchants

Car ouais, il ne faut pas passer à côté de ce qui fait le charme de la mythologie de Batman, à savoir une galerie d'ennemies hauts en couleur (dans tous les sens du terme).

Le plus évident serait évidement le Joker, le parfait ennemi juré de Batman avec lequel tous les oppose.
Et je verrais bien un parallèle entre la création de la Bat-family et l'endoctrinement de Harley Quinn par le Joker.
Cela dit, je souhaiterai éviter d'abuser du Joker comme ont tendance à faire les comics et autres médias, au risque de rendre le Clown Prince du Crime de moins en moins drôle et/ou terrifiant. Or s'il y a bien un challenge avec un tel antagoniste c'est qu'il soit aussi comique et divertissant qu'il est terrifiant et abject, que c'est bien son sens du spectacle, son côté clown et bête de scène qui le distingue des autres gangsters ou tueurs en série psychopathes.

Et surtout, je souhaiterai traiter les autres méchants (le Pingouin, Double Face, le Riddler, l'Épouvantail, Bane, Hugo Strange, la Ligue des Assassins, la Cour des Hiboux, j'en passe et des meilleurs...) histoire de rappeler que non, il n'y a pas que le Joker dans la vie de Batman et que même si le clown venait à disparaître de la circulation, son ennemi juré n'aura pas le temps de s'ennuyer avec tous les autres criminels qu'il doit affronter. 
Et comme je l'ai démontré entre parenthèse, il y a l'embarras du choix...

Parmi ses ennemis, je ne cache pas ma préférence pour l'Épouvantail, rien que pour son potentiel psychédélique et horrifique, qu'il confronte psychologiquement nos héros à leurs peurs les plus secrètes.
De plus, on peut y voir chez l'Épouvantail un anti-Batman — les deux choisissent un déguisement volontairement terrifiant, l'un pour commettre ses méfaits, l'autre pour combattre des individus comme le premier.

Et il y a aussi le Pingouin — que j'ai tendance à voir comme un mélange entre Rastapopoulos et Archibald Gripsou — que je souhaiterai exploiter. D'une part pour son apparence grotesque (peut-être pas autant que dans la version de Tim Burton mais assez pour être reconnaissable) et surtout, je l'imagine comme étant principalement un des plus féroces rivaux de Bruce Wayne avec un syndrome de Napoléon, assoiffé de pouvoir et tellement dévoré par la haine et la jalousie qu'il a notamment à l'égard de son rival qu'il rêve de le renverser, d'anéantir son héritage (voire son accaparer) et accessoirement de prendre le contrôle de Gotham par tous les moyens.
En gros, il serait l'antithèse de Bruce Wayne.

J'ai aussi en tête d'exploiter Double-Face et rappeler son accident c'était à la fois un ami proche de Bruce ET un allié de Batman au même titre que Jim Gordon mais qui a sombré dans la folie et le crime depuis son accident dont Batman se sent en partie responsable, confrontant ainsi ce dernier à un de ses plus cuisants échecs.

Ou encore Hush qui était l'ami d'enfance de Bruce (presque un frère à ses yeux) qui sous ses airs de chirurgien brillant et distingué se cache un effroyable psychopathe et le sombre reflet de Bruce, ayant lui-même tenté de tuer ses parents (et à moitié réussi) pour toucher l'héritage quand il n'était encore qu'un gosse.

Après, comme je l'ai dit plus tôt, l'idéal serait qu'il n'y en pas que pour Batman, impliquant que parmi sa liste déjà longue d'ennemi, certains auraient une confrontation plus personnelle avec chacun des membres de la Bat-family.

Alfred avec son passé d'agent secret des services britanniques aurait par exemple une vieille "querelle" avec KGBeast (parce que KGB, assassin de l'Union Soviétique, tout ça).

Robin (et par extension Nightwing) aurait déjà le meurtrier de ses parents, Tony Zucco. Et là où Joe Chill serait juste un pauvre type qui a mal agi et qui ne demande qu'à se racheter, Zucco lui serait une vraie pourriture. Le genre d'ordure qui serait moins désolé pour le crime qu'il a commis que pour s'être fait choppé et à avoir à l'admettre, allant jusqu'à faire passer ses victimes pour les vrais fautifs. Le genre qui a non seulement prémédité son crime mais qui ne recule devant rien pour échapper à la justice, quand bien même il ne fait que creuser sa propre tombe, notamment en soudoyant la police ou engageant des mercenaires et tueurs à gage pour supprimer un témoin gênant... à savoir le gamin qu'il a rendu orphelin.
Et parmi les mercenaires engagés pour éliminer Dick Grayson et son protecteur, je pensais inclure Deathstroke, histoire de faire un clin d'œil à la série Teen Titans de 2003.
Et éventuellement il aurait une altercation avec Jason Todd alias Red Hood qui dans ma version serait une réflection sombre du Robin original.

Pour Batgirl, j'ai déjà songé au Chapelier Fou et à Killer Moth.
Le Chapelier Fou car je souhaiterai adapter l'histoire où, bien avant de songer à devenir Batgirl, elle se fait capturer par ledit Chapelier désireux de faire son "Alice" (ouais, un vrai pervers le Chapelier de DC Comics, rien qu'à son obsession des écrits de Lewis Caroll) et se fait sauver par Batman, ce qui pourrait faire office d'origin story intéressante. Et développera inexorablement chez Batgirl un dégoût post-traumatique vis à vis du Chapelier.
Et Killer Moth — qui de ce que j'ai lu est une véritable blague — car sa tentative raté de capturer Bruce Wayne est ce qui a plus ou moins accidentellement propulsé la carrière de Bartgirl dans les comics. Et qu'avoir été mis en déroute par une super-héroïne ado et inexpérimentée a définitivement fait la risée de la pègre et donc il doit l'avoir en travers de la gorge.

Et pour Catwoman, j'ai songé à lui donner une rivalité avec Magpie qui serait la voleuse impénitente et sans scrupule que la "chat-pardeuse" aurait pu devenir, ainsi qu'une altercation la famille Falcone (encore une fois, "famille") dont elle serait la fille illégitime.

Cela étant dit, quelques réécritures sont à prévoir, notamment concernant le background de certains antagoniste.
Par exemple pour le Ventriloque dont je trouve le concept intéressant... ben pour ma part j'ai toujours assumé que c'était un simple et inoffensif marionnettiste tellement à fond dans sa profession qu'il ne distingue plus le réel de l'imaginaire et assume que sa marionnette, Scarface, est une vraie personne, jusqu'à se prendre pour Gepetto qui aurait donné naissance à un Pinocchio maléfique et non un ex-taulard qui a dû assassiner son compagnon de cellule pour lui prendre sa marionette et ainsi lui usurpé son talent de ventriloque.
Ou encore Gueule-d'Argile qui a une bien meilleure origin story dans la série animée de 92  — à savoir un acteur défiguré suite à un accident de voiture, obligé de travailler pour un homme d'affaire véreux en échange d'une crème lui permettant son visage dont il devient dépendant et suite à une overdose par voie orale, finit par le changer en monstre polymorphe — que dans les comics — à savoir plusieurs personnages qui se partagent le pseudo, le premier étant un également un acteur ne supportant pas qu'on fasse un remake du film d'horreur dont il a été la vedette, ne trouve rien de mieux que de reprendre l'identité du tueur dudit film pour s'en prendre à l'équipe de réalisation (sérieusement, il n'y a que moi qui trouve que ça ressemble un mauvais scénario de Scooby-doo ?) et ne devient un monstre métamorphe fait d'argile qu'il y ait d'autres personnes ayant repris le nom Gueule d'Argile après être devenu des monstres métamorphes.
Cela vaut également pour le Joker, bien que je souhaite garder ses origines flous. À la rigueur, je bien conserver sa chute dans la cuve d'acide (juste préciser qu'il s'agissait d'un accident, que Batman ne l'a pas délibérément jeté dedans sans raison) mais le "red hood" qu'il portait à ce moment-là, pour moi, il dégage. Parce qu'à la vue du truc, je ne comprends vraiment pas l'idée de porter un truc pareil dans un cambriolage... à part faire du futur Joker un bouc émissaire à en croire the Killing Joke. Si à la base c'était rendre le "Red Hood" original intimidant et mystérieux, c'est un petit raté ça le rend plus con qu'autre chose avec l'espèce de capsule qui lui sert de masque.

Mais, un antagoniste qui aura certainement droit une réécriture drastique serait Poison Ivy.
Voyez vous, étant un sympathisant des causes féministes et écologiques (et accessoirement un fan d'Avatar), ça m'embête "un peu" de faire d'un antagoniste un personnage qui incarne ces causes-là. D'autant que je n'ai jamais été amoureux du concept de la femme fatale (ou alors, à la limite, elle doit faire plus que rouler du c**pour faire tourner la tête des hommes et au moins se salir les mains pour arriver à ses fins, sinon sinon une insulte misogyne).
L'idéal pour moi serait d'en faire un personnage tragique, le genre plus à plaindre qu'à blâmer, plus à mi-chemin entre le Mr Freeze de la série animée de 92 et la version Michelle Pfeiffer de Catwoman, dans le sens où elle n'a jamais eu pour vocation d'être une criminelle, pas même une éco-terroriste, juste une botaniste qui espérait aider l'humanité avec ses recherches mais dont le tuteur a abusé d'elle dans n'importe quel sens du terme (voire TOUS les sens du terme) et irrémédiablement détruit sa vie en en faisant une femme-plante vénéneuse et qui en conséquence réclame vengeance.
De plus, quitte à lui donner une relation avec Harley Quinn — sachant que, déso pas déso, je fais partie des sceptiques concernant cette relation — ça ferait au moins un point commun entre les deux criminelles.

Et c'est tout ce que j'ai à proposer pour le moment.