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Achille et Epona, disponible !

 Ma toute première BD ! "Jeune centaure timide et fragile, Achille échappe de justesse au massacre de sa tribu. Seul survivant, il est ...

dimanche 25 janvier 2015

Projet Fantasy - Les Fées

Un autre article recherche consacré aux fées — pardon ? Trop "girly" ? Hé, je ne vois pas pourquoi elles n'auraient pas leur place dans la fantasy au même titres que les elfes, gnomes et autres petit peuple. Et puis c'est mon projet, je fais ce que je veux.

Donc je disais un article de recherche consacré aux fées, notamment à deux personnages représentant ce peuple proche des elfes :
— une prénommée Luciole, à mi-chemin entre la fée Clochette et Navi dans the Legend of Zelda : Ocarina of Time, servant de guide aux protagonistes, espiègle et rationnelle en même temps et aussi vieille que le projet lui-même — qui a commencé avec une scène où un garçon de ferme (qui deviendra le personnage principal) lui "ouvre la porte".
— et sa souveraine, la Reine des Fées, considérée comme l'être le plus puissant dans cet univers — elle aurait engendré les plus grands magiciens ayant existé et posséderait le don de prévoir l'avenir, encore plus mystérieuse car il est prévu qu'elle apparaisse très tardivement dans l'intrigue.


samedi 17 janvier 2015

Projet Fantasy - Croquis (2)

N'ayant rien publié de “beau” depuis un bout de temps (faute d'inspiration, reprise d'activités donc manque de temps, faute de pertinence, etc), je poste juste histoire d'établir l'avancée de mes projets.

Pour commencer, une simple recherche pour un personnage aussi vieux que le projet lui-même, celui du troll (je ne lui ai pas encore trouvé de nom définitif).




Le même en armure.
À ce stade, il reste fidèle à la tradition troll, à savoir qu'il est imposant, lent, stupide et brutal, le genre qui aime tout casser, que ce soit par bêtise ou par simple méchanceté, et son rôle consiste surtout à s'en prendre plein la gueule (une sorte de souffre-douleur quoi). Ça reste un personnage mineur, servant juste à rappeler que les gens agissant comme lui sont finalement aussi dangereux pour eux-mêmes que pour les autres.

Ici, des recherches pour un autre personnage également vieux (pas seulement en apparence), qui est la preuve vivante que  les elfes peuvent vieillir et se laisser pousser la barbe. Il s'agit du chef spirituel des elfes sylvains et je compte le baptiser Cernunnos (en référence à un dieux gaulois représenté avec des bois de cerf et devant représenter la forêt).
Et oui, je le reconnais, il est aussi influencé par les druides de Warcraft (certains d'entre eux ont des cornes de cervidés en guise de bois).
Son rôle ? D'une part briser le stéréotype présentant les elfes comme éternellement jeune, gracieux et imberbe. Ensuite montrer de par son état à quel point son peuple et la Forêt dont il est le représentant sont sur le déclin.

Ici, une autre recherche pour un des principaux antagoniste que j'ai baptisé le Prince Maudit (cu moins c'est ainsi que l'appelle ses ennemis), qui pour résumer serait à mi-chemin entre le traditionnel chevalier noir maléfique et le vampire genre Dracula.
Pour le design, ça devait être un chevalier noir assez cliché avec casque à corne, armure couvert de piques et grande cape noire. Mais craignant que cela lui fasse perdre en crédibilité (alors que c'est censé être le moins caricatural), j'ai voulu l'optimiser en lui ajoutant par exemple une toge qui lui donnerait un apparence de templier déchu. Puis j'ai dû virer le casque pour une capuche et un masque inexpressif et réfléchissant (je me suis pour cela inspiré de l'alchimiste dans Vidocq), l'idée étant de masquer son visage - pas très agréable à regarder, d'ailleurs - le rendre impassible, donc moins sympathique et de lui donner un air aussi inquiétant que possible - car c'est le minimum qu'il doit inspirer.


Et pour conclure, une exemple de bravoure... notamment pour sauver une elfe en difficulté d'un orc au regard pervers.

Ainsi qu'un exemple d'intégrité et de résistance devant un ennemi un chouia tyrannique.


Edit du 24/01/15 : Ajout du croquis du vieil elfe et un autre du troll.

Work in progress...

Je reste Charlie (mes convictions)

Edit du 05/05/15 : Quatre mois après les attentats de Paris qui ont bouleversés la France et j'entends encore des divergences sur “être Charlie” ou pas, m'obligeant à adapter cet article pour que ce soit bien clair — c'est toujours mieux que polluer mon blog d'articles où je ne fait que me répéter et/ou me contredire.

Quand je dis “Je suis Charlie” ce n'est pas tant pour défendre le journal — pour la simple raison que je ne lis jamais, que ce n'est le type de journal qu'on lit dans mon entourage et que je n'ai jamais supporté la provocation. À la rigueur, ce serait plus par respect pour les victimes, morts parce qu'ils faisaient leur travail, et par soutien pour leurs proches.

Mais si je dis "Je suis Charlie”, c'est surtout parce qu'en tant que jeune dessinateur, je me sens également concerné et que rien ne justifie cette acte abominable — d'autant que je ne croie plus à cette histoire de “représentation de Mahomet = Blasphème” après avoir appris que le Prophète avait droit à son portrait à une époque.
De même que rien ne justifie les meurtres qui ont suivis l'attaque du Charlie Hebdo ni les multiples massacres des chrétiens d'Orient (qui laissent pourtant l'occident indifférent). Ni aucun des crimes revendiqués par les djihadistes, al-quaida, boko haram ou que sais-je encore. Autrement, pourquoi pas justifier l'attentat du 11 Septembre, la Shoah, le massacre de la St Barthélémy, le génocide Arménien, la traite des Noirs ou je ne sais quel autre acte inhumain ?

Et autant la liberté d'expression, je soutiens tant que ça ne tombe pas dans la diffamation, la provocation gratuite et l'incitation à la haine — et encore, ce qu'a pu faire Charlie Hebdo ce n'est rien comparé à ce que je vois quotidiennement sur Internet. Et comme n'importe quelle liberté ou encore les causes humanitaires ou écologiques, ce sont de nobles causes auxquels on ne peut s'y opposer sans risquer de ce fair passer pour le pire des salauds. De même que je défend toujours la tolérance même s'il m'arrive de ne pas être d'accord avec tout le monde — mais en même temps, c'est ça le principe, respecter ce que l'on refuserait en temps normal.

Autant je suis ouvertement opposé au terrorisme et à ce genre de fanatisme. De même que je n'ai aucun respect pour ceux qui incitent à la haine et à l'intolérance, qui font apologie du meurtre, du terrorisme et de la violence gratuite, n'hésitent pas à tuer des innocents, se servent de leurs enfants comme d'armes de guerre humaines, et ce au nom d'une soi-disante idéologie politique et/ou religieuse ou simplement par plaisir. Et je pardonne encore moins ceux qui les soutiennent et les encouragent en leur donnant raison ou en justifiant leurs actions, ou en faisant porter le chapeau à un gouvernement, l'accusant de complots tellement abracadabrantesques qu'ils ne fonctionnent que dans la fiction.

C'est pourquoi je suis déterminé à lutter, à militer contre le fanatisme, quitte à le faire via mes projets en cour, et à pointer du doigt le génocide ainsi que ses pratiquants, ses auteurs et ses défenseurs, qu'ils s'agissent de djihadistes ou de néo-nazis.
Parce que pour moi, rien n'est plus abject, plus impardonnable, plus intolérable que le génocide, ce que je considère comme le pire crime contre l'humanité. Et pour reprendre le vocabulaire de mes adversaires, ce serait le plus irréparable des pêchés que l'Homme puisse faire, ce que Dieu lui-même désapprouverait, surtout si ça a était commis en son nom (ou alors ce serait un “Père indigne”).

En résumé, “Je suis Charlie” parce que je suis révolté et j'ai peur en même temps, que dessiner et pouvoir m'exprimer me permet de m'accrocher à mes principes et me donne force et courage.

mercredi 7 janvier 2015

#jesuischarlie et discours de Chaplin

En réponse à l'attentat du 07/01/15 contre le Charlie Hebdo et en tant que jeune dessinateur, pour afficher mon soutien pour les familles et les amis des victimes comme pour la liberté d'expression, ainsi que mon dégoût et ma révolte envers le terrorisme, le fanatisme et la violence (et les armes à feu par la même occasion).

Les mots sont faibles pour exprimer ce que je ressens vis à vis des terroristes. Les traiter de demeurés, de cinglés, de lâches serait insulter tous les demeurés, cinglés et lâches de cette terre.

Par ailleurs cet événement m'a évoqué le discours final  Chaplin dans le Dictateur, un magnifique discours qui me tient vraiment à cœur et bien que ce ne soit pas le genre de la maison, je voudrais partager.


Note : Dans le film original, cette passage se déroule sans musique. La band-son qu'on entend provient d'Inception et a été composé par Hans Zimmer.


Il faut continuer à combattre, au nom de la démocratie et de la liberté !